La fontaine de répit

Dans le temps, la perte d’un enfant était beaucoup plus courante… Pour accepter ce drame, l'Église tentait de donner une signification optimiste: "C’est pour son bien que Dieu a choisi de reprendre ton enfant ; c’est pour en faire un saint!” Mais … à condition qu’il soit baptisé! Car sans ce sacrement, il était  privé d’une sépulture chrétienne et son âme était condamnée à errer. Les suppliques de la maman poussaient les proches à transporter le petit cadavre vers la fontaine de répit dans l’espoir de détecter un signe de vie… Parfois, le froid de l'eau faisait tressaillir le petit corps Ce signe de vie donnait un répit pour baptiser l’enfant. La mort définitive pouvait s’installer, son âme, sortie des limbes, était désormais en paradis. La source de Fays est une source de répit et elle se trouve juste derrière la chapelle de Notre Dame de Bon Secours.

https://compediart.com/index.php/2018/06/05/quand-on-faisait-revivre-les-enfants-morts-nes-les-sanctuaires-a-repit/


 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Frédérique Robert (dimanche, 14 novembre 2021 18:35)

    Est-ce vraiment une légende ? Il me semble que cela relève plus de pratiques culturelles que d’une légende. Il y a un article au sujet des sanctuaires à répit dans l’ouvrage Piété baroque en Luxembourg, disponible à la bibliothèque de Bastogne.

  • #2

    Frédérique Robert (dimanche, 14 novembre 2021 19:37)

    À errer dans les limbes pour être précis